Campo e Mandinga: presentificação estética, ética e política na Capoeira Angola

Abstract

De létude de cas sur la Capoeira Angola pratiquée dans lAssociation Culturelle Eu sou Angoleiro Acesa et des entretiens oraux sur la vie du Mestre João Bosco Alves da Silva, fondateur de ce groupe, nous avons accompli des recherches afin de souligner et de comprendre les aspects liés à la résistance culturelle des Afro-brésiliens concernants à cette pratique de loisir culturel afro-brésilien. En vérifiant lhistoire de vie du Mestre João, nous avons aperçu que, quand cet-homme-lá sest penché sur la recherche de ses racines africaines à travers la pratique de la Capoeira Angola, il a apporté peu à peu au présent une vision du monde afro-brésilienne. Pour comprendre le procedé qui mène à cette présentification, nous avons cherché la connaissance du rite dinitiation, ainsi que le même rituel de la Roda de Capoeira Angola. Par conséquent, nous avons vu que, étant donné que la Capoeira soit un langage corporel, elle englobe une façon de voir, de comprendre et dexprimer le monde. Ainsi, les personnes que la pratiquent par des années consécutives seront progressivement intégrées de son esprit et seront, toujours, en train de vivifier ce langage ancestral. Ça nous a mené a nous rendre compte que le même rituel de la Roda de Capoeira Angola opère comme un Rite de Présentification. Vu que cette initiation est lexpérience esthétique dans une forme dart traditionnelle afro-brésilienne, à partir du concept dart afro-brésilienne, nous analysons la Capoeira Angola par ses aspects fonctionnels, ses techniques et ses fondations, ce qui nous a permis de brosser légèrement son éthique et arriver à lensemble des valeurs qui communique à ses promoteurs, en réaffirmant une fois de plus le caractère qui rend presente cette configuration. Nous avons vu la même chose lorsque nous évaluons les aspects politiques qui entourent la Capoeira Angola. Nous nous rendons compte que non seulement le combat de la Capoeira nous apporte le modèle de lutte pratiquée par des noirs en Palmares et en Angole, mais encore que la même forme organisationnelle du groupe nous conduisait au groupe dénommé également Quilombo. En somme, cette politique culturelle afro-brésilienne, la Capoeira Angola, rend présents les anciens peuples Bantous quilombos et, par conséquence, represente une forme ancestrale de résistance.