Educação e política em Minas Gerais: o caso das sociedades políticas, literárias e filantrópicas 1831/1840

Abstract

Lobject de cette recherche est la relation établie entre la politique et l éducation au Minas Gerais en tenant en compte la façon dont elle est perçue et développée par les societés politiques, littéraires et philanthropiques dans la période de la régence (1831-1840). La multiplication de ces espaces de sociabilité est en rapport avec deux phénomènes complémentaires, mais pour autant différents: la diffusion des Lumières et la configuration d une esphère publique de pouvoir. À partir de 1831 les associations ont été mobilisées par les libérales modérés, mineiros et brésiliens, pour l assurance de lordre, la légalité et le respect à la Constitution aussi bien que pour ladhésion au projet libéral modéré de Brésil. Lengagement de tels sujets au mouvement associatif a été le résultat de leurs sensibilités idéologiques et culturelles aussi bien que des rencontres précédants dans dautres espaces de sociabilités tels que les Chambres Municipales, le Conselho Geral da Província et le journal O Universal. Les associations se sont constituées comme des importantes espaces d apprentissage politique et de la formulation et exécution de diagnostiques, ansi que de projets individuelles et collectifs qui ont conservé une relation bien proche de la Constitution de lÉtat de la Nation Brésilienne. La dynamique de fonctionnement des associations et la mise en oeuvre de leurs projets politiques-culturelles conçus comme des projets éducatifs ont trouvé leur appui sur les bibliothèques, les fêtes, les pièces de théâtre, la presse et lécole. Parmi les moyens mobilisés pour la mise en oeuvre des projets, on peut mettre laccent sur le Jornal da Sociedade Promotora da Instrução Pública, à Ouro Preto, et la scolarisation, qui ont tous contribué, à la fois, pour la diffusion de Lumières et pour la consolidation de la monarchie constitutionnelle représentative.